Parler du réel. L’éprouver sans contorsion et sans effet de mode cinématographique. Avec « Sans métro fixe » Jean Jonasson signe par la pudeur l’épreuve de celles qui dans les quartiers de l’ouest parisien tentent tout pour ne pas sombrer dans un total oubli de soi. Les alliages de l’errance à fleur de peau. La vie se gagne-t-elle ?! Un film entre friction et fiction.
Portrait d’une jeune femme, quasiment en temps réel, sur six ans – on se repère aisément avec les coiffures et, accessoirement, la couleur et le N&B…
Une Emilie de Preissac décidément égérie du « cinéma-vérité », qu’on a pu apprécier dans le récent documentaire Entrée du personnel, le terrifiant docu-reconstitué Diaz – Un crime d’État ou le biopic Je suis venu vous dire…
Une vraie proposition de cinéma, qui traite le spectateur comme la vie traite la jeune protagoniste: sans le ménager, sans lui pré-mâcher les étapes, souvent difficiles mais nécessaires. « Sans métro fixe » déroute, interpelle, questionne. Sa trajectoire non linéaire épouse la fraicheur de ses jeunes interprètes. Emilie de Preissac (lumineuse, drôle, émouvante) erre de rencontre en rencontre, jusqu’à… jusqu’où, déjà? Jusqu’à de nouvelles rencontres, de nouveaux départs. La vie.
Jean Jonasson affirme avec ce film sa singulière personnalité, en dehors des modes, avec le goût des histoires simples et un regard tendre pour ces marginaux en quête d’eux-mêmes. Bravo!
« Sans métro fixe » , n’est pas un film mais une œuvre, quelle est la différence me direz vous ? et bien une œuvre c’est ce qui construit dans le temps, couche après couche, tranche de vie après tranche de vie.
c’est une ligne (de métro) dans le temps, une corde tendu a l’extrême ou le son n’est pas une musique mais une vibration. une sensation, il n’y pas d’histoire, il y a seulement un cheminement pris dans la mosaïque des lieux et des personnages,
l’actrice principale donne sept ans de sa vie a cette œuvre, presque expérimentale et la voir évoluer, changer de visage , est un jeu de cache cache sans jamais se perdre. Jean Jonasson réussit miraculeusement à nous entrainer dans un dédale d’histoire, jeux de miroirs brisés, par la colère, le désespoir, jeu de miroirs brillants de rencontres ou chacun cherchent a s’accrocher à un morceau tranchant de l’autre.
le film pourrait se perdre dans ce kaléidoscope de scènes en couleur et en noir et blanc mais par un montage incroyablement maitrisé le réalisateur qui grâce à sa sensibilité exacerbé, nous maintient par la seul force de ses images et de ses acteurs (parfois amateurs) à nous plonger au cœur de son chaos et a nous laissé a la fin le sentiment que l’histoire continue de se dérouler en nous
Belle prouesse qu’aucun producteur autre que lui aurait pu produire.
Un film rare, courageux et fort sur un thème trop peu traité dans le cinéma en général mais qui existe partout autour de nous : la maniaco-dépression au moment de l’adolescence, mêlée à la quête de son identité et donc de son amour-propre . Le film décrit aussi, avec un réalisme saisissant, comment les relations amoureuses et familiales s’intègrent dans ce grand tourbillon fragile que traverse la jeune héroïne suivie pendant 6 années de sa vie… « Sans Métro Fixe » se présente tel un portrait humain bouleversant. La forme décomplexée de la mise en scène et du montage nous fait parfois penser au film « Donoma » dont le parti pris d’une narration explosée se rejoint. L’actrice Emilie de Preissa joue avec une si grande justesse, une si belle fraîcheur, que les émotions transmises nous font souvent oublier que nous sommes faces à un personnage, une fiction. Il s’agit donc bien là d’une surprise cinématographique, dont l’audace et l’originalité nous font regretter que le film ne soit pas joué dans plus de salles afin qu’un plus grand nombre de spectateurs puisse le découvrir. Dans tous les cas, « Sans Métro Fixe » nous met en haleine pour la suite de la filmographie du réalisateur Jean Jonasson.
Un film touchant et émouvant dont on ne sort pas indemne. On s’accroche bien au personnage principal et à son histoire.Très belle qualité de jeu pour le premier rôle.
Sans métro fixe est un film qui captive, tant par une subtile maîtrise du montage que par le jeu des acteurs, à la fois vrai et distancié. En errant avec la protagoniste, on rencontre des personnages attachants, énigmatiques, qu’on finit par perdre ou retrouver, comme les rencontres qu’on fait dans la vie, des visages et des personnalités qui nous intriguent, modifient notre regard sur le monde, puis disparaissent. C’est cette sensation qu’on a à la sortie du film, d’avoir croisé des univers sans vraiment les toucher, d’avoir suivit Carolina sans jamais réussir à l’approcher vraiment, elle nous échappe et continue sa route sans nous, sans avoir dévoilé ses profonds secrets, mais son histoire a raisonné en nous.
Chaque séquence est un instant de vérité pure, et la liberté que Jean Jonasson laisse à ses acteurs est jouissive pour le spectateur: ils nous surprennent, on ne sait jamais à quoi s’attendre!
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Parler du réel. L’éprouver sans contorsion et sans effet de mode cinématographique. Avec « Sans métro fixe » Jean Jonasson signe par la pudeur l’épreuve de celles qui dans les quartiers de l’ouest parisien tentent tout pour ne pas sombrer dans un total oubli de soi. Les alliages de l’errance à fleur de peau. La vie se gagne-t-elle ?! Un film entre friction et fiction.
Portrait d’une jeune femme, quasiment en temps réel, sur six ans – on se repère aisément avec les coiffures et, accessoirement, la couleur et le N&B…
Une Emilie de Preissac décidément égérie du « cinéma-vérité », qu’on a pu apprécier dans le récent documentaire Entrée du personnel, le terrifiant docu-reconstitué Diaz – Un crime d’État ou le biopic Je suis venu vous dire…
Une vraie proposition de cinéma, qui traite le spectateur comme la vie traite la jeune protagoniste: sans le ménager, sans lui pré-mâcher les étapes, souvent difficiles mais nécessaires. « Sans métro fixe » déroute, interpelle, questionne. Sa trajectoire non linéaire épouse la fraicheur de ses jeunes interprètes. Emilie de Preissac (lumineuse, drôle, émouvante) erre de rencontre en rencontre, jusqu’à… jusqu’où, déjà? Jusqu’à de nouvelles rencontres, de nouveaux départs. La vie.
Jean Jonasson affirme avec ce film sa singulière personnalité, en dehors des modes, avec le goût des histoires simples et un regard tendre pour ces marginaux en quête d’eux-mêmes. Bravo!
« Sans métro fixe » , n’est pas un film mais une œuvre, quelle est la différence me direz vous ? et bien une œuvre c’est ce qui construit dans le temps, couche après couche, tranche de vie après tranche de vie.
c’est une ligne (de métro) dans le temps, une corde tendu a l’extrême ou le son n’est pas une musique mais une vibration. une sensation, il n’y pas d’histoire, il y a seulement un cheminement pris dans la mosaïque des lieux et des personnages,
l’actrice principale donne sept ans de sa vie a cette œuvre, presque expérimentale et la voir évoluer, changer de visage , est un jeu de cache cache sans jamais se perdre. Jean Jonasson réussit miraculeusement à nous entrainer dans un dédale d’histoire, jeux de miroirs brisés, par la colère, le désespoir, jeu de miroirs brillants de rencontres ou chacun cherchent a s’accrocher à un morceau tranchant de l’autre.
le film pourrait se perdre dans ce kaléidoscope de scènes en couleur et en noir et blanc mais par un montage incroyablement maitrisé le réalisateur qui grâce à sa sensibilité exacerbé, nous maintient par la seul force de ses images et de ses acteurs (parfois amateurs) à nous plonger au cœur de son chaos et a nous laissé a la fin le sentiment que l’histoire continue de se dérouler en nous
Belle prouesse qu’aucun producteur autre que lui aurait pu produire.
Xavier Pierrrée
Un film rare, courageux et fort sur un thème trop peu traité dans le cinéma en général mais qui existe partout autour de nous : la maniaco-dépression au moment de l’adolescence, mêlée à la quête de son identité et donc de son amour-propre . Le film décrit aussi, avec un réalisme saisissant, comment les relations amoureuses et familiales s’intègrent dans ce grand tourbillon fragile que traverse la jeune héroïne suivie pendant 6 années de sa vie… « Sans Métro Fixe » se présente tel un portrait humain bouleversant. La forme décomplexée de la mise en scène et du montage nous fait parfois penser au film « Donoma » dont le parti pris d’une narration explosée se rejoint. L’actrice Emilie de Preissa joue avec une si grande justesse, une si belle fraîcheur, que les émotions transmises nous font souvent oublier que nous sommes faces à un personnage, une fiction. Il s’agit donc bien là d’une surprise cinématographique, dont l’audace et l’originalité nous font regretter que le film ne soit pas joué dans plus de salles afin qu’un plus grand nombre de spectateurs puisse le découvrir. Dans tous les cas, « Sans Métro Fixe » nous met en haleine pour la suite de la filmographie du réalisateur Jean Jonasson.
Très beau film, touchant, dont le premier rôle est tenu par une actrice captivante!
Bravo pour cette belle création, et longue vie au film!
Un film touchant et émouvant dont on ne sort pas indemne. On s’accroche bien au personnage principal et à son histoire.Très belle qualité de jeu pour le premier rôle.
Sans métro fixe est un film qui captive, tant par une subtile maîtrise du montage que par le jeu des acteurs, à la fois vrai et distancié. En errant avec la protagoniste, on rencontre des personnages attachants, énigmatiques, qu’on finit par perdre ou retrouver, comme les rencontres qu’on fait dans la vie, des visages et des personnalités qui nous intriguent, modifient notre regard sur le monde, puis disparaissent. C’est cette sensation qu’on a à la sortie du film, d’avoir croisé des univers sans vraiment les toucher, d’avoir suivit Carolina sans jamais réussir à l’approcher vraiment, elle nous échappe et continue sa route sans nous, sans avoir dévoilé ses profonds secrets, mais son histoire a raisonné en nous.
Chaque séquence est un instant de vérité pure, et la liberté que Jean Jonasson laisse à ses acteurs est jouissive pour le spectateur: ils nous surprennent, on ne sait jamais à quoi s’attendre!